1er jour des Assises: UNE COOPÉRATION PLUS INNOVANTE ET PLUS EFFICACE

1er jour des Assises: UNE COOPÉRATION PLUS INNOVANTE ET PLUS EFFICACE

Lundi 17 mai 2021 a eu lieu la 1ère journée des « Assises de la Coopération luxembourgeoise » organisée par la Direction de la Coopération au développement et de l’Action humanitaire.

Cet événement a regroupé plus de 200 participants autour du thème  « Vers une coopération plus innovante, plus inclusive et plus durable », avec des débats et discussions consacrés notamment à la finance inclusive.

1ère session : « Une coopération plus innovante et plus efficace »

En ces temps de pandémie, le monde connaît une période très difficile du point de vue sanitaire, économique ou social. Cette crise pourrait mettre en péril des années de travail et de progrès en matière de développement notamment dans les pays émergents qui sont gravement touchés.

Afin de contrer cela et pallier aux éventuelles difficultés rencontrées par ses partenaires bi-et multilatéraux, la Coopération luxembourgeoise a agi rapidement, en contribuant à hauteur de EURO 78 millions. En outre, le Luxembourg a décidé de maintenir la contribution de 1% de son RNB à la coopération et à l’aide humanitaire. Il est, en effet, primordial de continuer les actions puisqu’il n’y a qu’en agissant de manière globale que le monde pourra sortir de cette crise.

« Nous devrons tirer les leçons de la pandémie et adapter notre manière de travailler et de mener nos actions de développement » déclare Franz Fayot, Ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire

Les fonds publics ne suffisant pas, le ministre luxembourgeois énonce le fait qu’il est essentiel de travailler également avec le secteur privé. Celui-ci peut fournir d’importantes ressources et des innovations afin de contribuer à une croissance économique et, permettre, entre autres, au secteur de la finance inclusive de se développer.

Afin de favoriser le développement, il est important de s’adapter, grâce non seulement aux nouvelles technologies mais aussi à la communication, la digitalisation, de renforcer l’égalité des genres ou encore de travailler en faveur du développement durable.

Lors de son interventaion, Susanna Moorehead, Présidente du Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’OCDE a souligné « Il est important de garder ce qui a bien fonctionné durant toutes ces années mais aussi d’innover tout en gardant une perspective écologique »

Thomas Lammar, Direction de la Coopération au développement et de l’action humanitaire a présenté la nouvelle stratégie finance inclusive luxembourgeoise. Il a rappelé que depuis plus de vingt ans, la Coopération luxembourgeoise soutient activement le développement des secteurs de la microfinance et de la finance inclusive dans le but de réduire la pauvreté dans le monde. En s’appuyant sur l’expertise et le potentiel de la place financière luxembourgeoise, elle vise à promouvoir le développement durable et la croissance économique inclusive.

Le Luxembourg est reconnu internationalement pour son écosystème financier durable et est bien placé pour contribuer au développement international grâce à son rôle de centre financier innovant.

Une coopération orientée vers le futur

Une  « table ronde » regroupant plusieurs acteurs de la finance inclusive, tels que Bamboo Capital Partners (BCP) et ADA, membres InfiNe.lu, a mis en avant l’importance d’une coopération orientée vers le futur.

Jean-Philippe de Schrevel, Managing Partner BCP, a notamment évoqué des solutions de financement innovantes pour les entreprises des marchés émergents répondant aux besoins des populations à faibles et moyens revenus, et catalysant un impact durable.

Christian Baron, Directeur des Opérations ADA Microfinance, a rappelé l’importance d’agir dans le secteur de la finance inclusive pour aider les populations les plus vulnérables exclues des circuits bancaires traditionnels à accéder aux services financiers et à sortir de la pauvreté. Un exemple concret est le programme SSNUP (Smallholder Safety Net Upscalling Programme) visant à renforcer les filets de sécurité de 10 million de ménages de petits exploitants en Afrique, Amérique latine et en Asie via l’assistance technique et les investissement dans les chaînes de valeurs agricoles.

Leurs interventions furent complétées par celles de Monsieur Lacina Koné, Directeur Général de Smart Africa, ainsi que de Madame Sabine Mensah, Coordinatrice Régionale Inclusion Financière et Numérique- Afrique de l’Ouest de UNCDF.

Les intervenants ont souligné qu’il est primordial et nécessaire dans le secteur de la finance inclusive, de tout d’abord bien analyser les besoins de chaque acteur de manière à pouvoir apporter des solutions dans l’optique de palier aux problèmes, difficultés et freins rencontrées à l’encontre du développent.

Pour en savoir plus sur la stratégie de la coopération au développement luxembourgeoise en matière de finance inclusive cliquez ici.